La
révision coopérative permet à l’entreprise de conserver une dynamique
en faisant un audit régulièrement. Elle offre la possibilité d’évoluer
en adéquation avec l’économie et l’activité sociale. Elle favorise
également l’innovation en favorisant l’instauration des pratiques
managériales différentes. L’entreprise devient ainsi une actrice
emblématique localement.
Si l’entreprise fait appel à un réviseur
d’une manière volontaire, c’est pour nous une situation intéressante
pour révéler et impulser les conditions vertueuses de bonnes pratiques
en vue d’une meilleure culture d’organisation. De plus, si l’entreprise
fait preuve d’ambition plutôt que d’une action subie, nous considérons
donc cela comme une posture idéale pour considérer la révision comme un
passage positif qui reviendra seulement tous les 5 ans.
En effet,
l’Etat ayant d’autre part prévu pour toute l’ESS une autre obligation :
le guide des bonnes pratiques de l’ESS, il a ainsi complété le normatif
(la révision) par une approche d’influence et basée sur le
développement des valeurs.
Nous pouvons prétendre que l’ESS a
accouché des coopératives. Les deux sont unies et sont indissociables
puisqu’elles prônent les mêmes valeurs. Elles ont une vision commune du
monde de demain.
Selon nous, le guide des bonnes pratiques ESS correspond à la RSE de
l’économie classique (responsabilité sociétale de l’entreprise), le
guide d’amélioration des bonnes pratiques est son équivalent avec une
pointe de progrès.
Notre objectif en tant que réviseur est
d’accompagner nos clients afin d’adapter les valeurs prônées par cette
impulsion qu’est la révision, de faire d’une obligation une opportunité
de progrès.
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »
Pour les entreprises non concernées par la révision coopérative
Le
guide d’amélioration de bonnes pratiques prévue par la loi est donc le
seul document pour les coopératives qui ne sont pas dans les seuils et
intéresse toutes les autres organisations de l’ESS et est obligatoire
pour les associations dès 2018. Il regroupe différents items à respecter
pour conserver une cohérence / se coordonner avec les principes de la
révision coopérative même si la révision n’est pas obligatoire ou que la forme n’est pas coopérative.
- Les modalités effectives de gouvernance démocratique
- La concertation dans l’élaboration de la stratégie d’entreprise
- La territorialisation de l’activité économique et des emplois
-
La politique salariale et l’exemplarité sociale, la formation
professionnelle, les négociations annuelles obligatoires, la santé et la
sécurité au travail et la qualité des emplois
- Le lien avec les usagers et la réponse aux besoins non couverts des populations
- Les questions environnementales
- Les questions éthiques
Pour
nous même si votre organisation n’est pas concernée par la révision, il
est tout de même primordial qu’elle demeure un moteur dans l’économie
sociale et solidaire en étant en parfaite symbiose avec les autres
composantes dans le but d’être davantage efficiente et connectée.
Nous
considérons que le guide des bonnes pratiques a été introduit pour
mettre en oeuvre ce dernier encore plus volontairement que la révision,
et ainsi mettre en place les conditions les plus vertueuses possible
pour une amélioration continue de votre organisation.